« Nous voulons des coquelicots ! » : les citoyens demandent l’interdiction de tous les pesticides

En finir avec les pesticides : tel est l’objectif de l’appel « Nous voulons des coquelicots ! », publié par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo le 12 septembre dernier et relayé par France Nature Environnement.

Lancé par un groupe minuscule et signé par 100 personnes, qui ne sont pas particulièrement connues. L’appel qui entend rallier des centaines de milliers de citoyens pour faire pression sur le gouvernement et exiger l’interdiction totale de tous les pesticides, a été rapidement soutenu par de multiples personnalités et associations, dont la fédération France Nature Environnement. En seulement 15 jours, l’appel a recueilli 225 000 signatures.

À Dijon comme partout en France !

Des groupes locaux se créé partout en France et relaient l’Appel. Un premier rendez-vous était donné ce vendredi 5 octobre à 18 h 30 devant les mairies ou sur les places principales des villes et villages. Il ne s’agit pas, en effet, d’une simple pétition, sitôt signée, sitôt oubliée. Ce mouvement engage, voulant transformer des milliers de signataires en autant d’acteurs sociaux dont le but sera d’œuvrer pour le vivant. C’est un mouvement d’ampleur qui va se déployer dans la durée autour de l’Appel. L’heure n’est plus à discuter autour des effets nocifs de tel ou tel pesticide de synthèse, nouveau ou ancien, mais à mettre chacun devant ses responsabilités. L’heure est à s’organiser pour refuser ce qui menace massivement la fragilité du monde. Le coquelicot est le beau symbole de cette fragilité, celle de la nature, celle des humains.

A Dijon, pour ce premier RDV, une centaine de citoyens se sont retrouvés place François Rude pour dire stop aux pesticides.

Pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

Assez de discours, des actes. Tous les premiers vendredis de chaque mois vers 18h30, les signataires se retrouveront sur les places des villes et des villages des lieux où ils habitent. A la manière d’un téléthon, des milliers d’événements de toute taille et de tous ordres auront lieu en France, pour défendre l’espoir d’un pays enfin débarrassé de ces terribles poisons. C’est désormais la société qui parle.