Quelques repères dans la nouvelle organisation ministérielle

 

Comme annoncé pendant la campagne électorale, dans le discours du Président de la République à Marseille, Elisabeth Borne 1ère ministre est chargée de la Planification écologique et énergétique, 2 ministres lui sont rattachés :  la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin, et celle de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Chacune d’entre elles connait aujourd’hui les attributions de son ministère

 Les politiques qui nous sont familières et qui sont sous l’autorité d’Amélie de Montchalin :  l’eau, la biodiversité, la protection de la nature, des paysages, de la montagne et du littoral, la qualité de l’air, la chasse et la pêche en eau douce, les installations classées et les carrières (en lien avec les ministres intéressés), les déchets et l’économie circulaire, les transports, le logement, la lutte contre la précarité et l’exclusion. La politique de prévention des risques technologiques ou naturels reste coordonnée par la ministre en charge de la transition écologique.

A côté de la DGPR d’autres directions dépendent d’Amélie de Montchalin : la direction générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), la direction générale des Infrastructures, les Transports et les Mobilités (DGITM), ou encore la direction générale de l’Aviation civile (DGAC).

Agnès Pannier-Runacher a sous son autorité globalement l’accès à l’énergie et la transition énergétique. Elle a donc en charge :  le développement des énergies renouvelables, les installations nucléaires existantes et les nouveaux réacteurs, la stratégie hydrogène, les carburants, l’efficacité énergétique, la lutte contre la précarité énergétique, les tarifs de l’énergie.  S’ajoutent à cette liste la décarbonation et l’électrification des transports routiers. Deux dossiers sont partagés avec la transition écologique : rénovation et performance énergétique des bâtiments, adaptation aux changements climatiques.

Le périmètre du ministère de la Transition écologique diminué, la ministre devra donc composer sur certains sujets. On assiste aussi à une répartition des services du ministère en charge de l’Environnement. Par exemple : Amélie de Montchalin a sous son autorité la direction générale de la Prévention des risques (DGPR) mais les compétences en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection sont confiées à Agnès Pannier-Runachier.

Amélie de Montchalin gère on le voit les dossiers que l’on peut qualifier de traditionnels hormis ceux liés à l’énergie, notamment l’Environnement, la lutte contre le changement climatique, le développement durable… 

Parmi les questions qui restent à éclaircir une concerne le dossier santé environnement comment va-t-il émerger au sein de ce ministère, quelle place lui sera réservée ?

Crédits FNE

Photo ALTERRE BFC